Les services offerts
La psychologie périnatale
- Désir d’enfant
- Infertilité
- Accompagnement suivi de grossesse
- Deuil périnatal
- Accouchement difficile/violences obstétricales
- Matrescence
- Dépression et anxiété post-partum
- Nouveaux pères
- Épuisement parental
Santé mentale de la femme
- L’estime de soi
- La régulation émotionnelle
- Relations interpersonnelles
- Autres problématiques
Désir d’enfant
Le désir d’enfant est souvent une démarche consciente, voulue, parfois même programmée en fonction des attentes de la société. La question du désir d’enfant présente souvent de l’ambivalence, notamment puisque la venue d’un premier enfant vient avec son lot d’inconnus, d’incertitudes et de changements. La réflexion du désir d’enfant est normale et même souhaitable afin que les parents soient le plus possible en harmonie avec leur décision.
Infertilité
L’infertilité toucherait 1 couple sur 6 au Québec. Le processus en clinique de fertilité peut être une grande source de détresse psychologique, de stress chronique et même d’épuisement. Le vécu de ses patientes est souvent teinté d’un sentiment de perte de contrôle, des déceptions à répétitions, de la tristesse, colère, culpabilité, honte, un sentiment d’injustice, de l’envie à l’égard de ceux pour qui ça fonctionne, des deuils, des difficultés au sein de la relation amoureuse, dont de la sexualité, etc. Ainsi, il est important de prendre soin de sa santé mentale durant ce parcours parsemé de défis, d’embûches, et on l’espère, de la réalisation de leur plus grand rêve. Caroline offre de la thérapie de groupe pour les femmes vivant avec des problèmes de fertilité qui s’intitule «Mieux vivre avec l’infertilité». Vous pouvez la contacter pour obtenir des informations sur la prochaine cohorte.
Accompagnement psychologique d’un suivi de grossesse
La grossesse est une période charnière dans la vie d’une femme. Celle-ci vit de grands chamboulements à se préparer à devenir mère autant sur le plan physique que psychologique. Cela peut être un moment de grande remise en question et même être vécu comme une période de stress. Il est important de consulter durant cette période si vous éprouvez des symptômes anxio-dépressifs afin d’obtenir un soutien rapidement et de travailler sur ces éléments.
La grossesse suivant un deuil périnatal ou encore la grossesse issue de la PMA (procréation médicalement assistée) est souvent représentée comme étant une grossesse très précieuse. Les inquiétudes, voire l’anxiété, entourant cette grossesse, notamment la crainte de perdre le bébé ou le sentiment que ça ne peut pas être réel sont souvent présents. C’est pourquoi il peut être un bon moment de s’arrêter et de s’intéresser à son monde interne dans un espace sécuritaire.
Deuil périnatal
Le deuil périnatal est une épreuve très difficile et parfois incomprise de la part des proches, qui eux, n’ont pas nécessairement eu accès ou de contact avec bébé. Que vous ayez perdu votre bébé avant, pendant ou après la naissance, la gamme d’émotions vécues peut être lourde à porter. Les services d’accompagnement au deuil périnatal peuvent être aidant dans le but de normaliser votre vécu, mettre des mots sur votre ressenti et tenter de soulager les répercussions de cette grande épreuve.
Accouchement difficile/violences obstétricales
L’accouchement présente souvent son lot d’ambivalences; d’une part il peut s’agir du plus beau moment pour un couple, et d’autres parts, il peut être parsemé de certaines souffrances. L’accouchement peut être vécu difficilement, et parfois même de manière traumatique. Certaines femmes vont également subir de la violence obstétricale qui est représenté par une forme de violence de la part de l’équipe médicale. Il est donc pertinent de mettre en mot l’expérience vécue afin d’être davantage en paix avec cet événement.
Matrescence
Lorsqu’un bébé vient au monde, une maman nait également. Essentiellement, la matrescence est la combinaison des mots «maternité» et «adolescence» afin de démontrer tous les changements associés au devenir mère, dont des changements psychologiques (changements identitaires, fluctuations émotionnelles, etc.), physiologiques (par ex. : corporelles, hormonales, etc.), neurologiques et sociétaux. Tous ces changements méritent d’être adressés, mieux compris et normaliser.
Dépression post-partum
Certaines femmes peuvent être aux prises avec des symptômes de dépression suite à l’accouchement. Habituellement, on parle d’une dépression post-partum lorsque celle-ci survient dans la première année de vie de bébé. Ainsi, elle diffère du Baby Blues, qui lui, survient les jours suivants l’accouchement et dure moins longtemps. La dépression post-partum a des caractéristiques spécifiques qui méritent grandement une consultation afin de protéger la santé de la maman et du bébé. Il est conseillé de consulter rapidement afin de mieux traiter la dépression.
Anxiété post-partum
Selon certaines études, l’anxiété post-partum serait trois fois plus répandue que la dépression post-partum. Les femmes ayant eu des symptômes anxieux durant la grossesse seraient plus à risque d’en vivre également suite à l’accouchement. L’anxiété post-partum se caractérise principalement par des inquiétudes et des soucis excessifs en lien avec la santé, le développement ou le bien-être du nourrisson. Elle est souvent teintée par une crainte du jugement des autres et un désir d’être une «bonne mère».
Nouveaux pères
Les papas ont généralement un vécu plutôt différent de celui des mères, mais leur rôle n’est pas pour autant moins important. Il arrive que les membres du couple vivent un décalage dans la façon dont ils conçoivent et vivent avec cette nouvelle réalité. Nous observons que les papas ont parfois l’impression de ne pas toujours avoir leur place à travers la maternité de leur conjointe et ne savent pas où se positionner ou comment s’impliquer. Parallèlement, nous souhaitons en tant que société que les pères s’impliquent davantage dans la vie de famille. Ainsi, il peut être pertinent pour un nouveau père d’avoir un espace où il peut verbaliser son ressenti, réfléchir à quelle place il souhaite occuper dans la vie familiale et comment il peut se sentir mieux dans cette nouvelle vie.
Épuisement parental
L’épuisement parental est représenté par une culpabilité de ne pas être le parent que vous vouliez être, vivre du stress chronique par rapport à votre rôle qui peut engendrer de la fatigue et parfois une diminution de la disponibilité ou de l’intérêt pour votre enfant. Les parents habitués de performer ou qui ont des exigences élevées envers leur parentalité sont plus susceptibles de vivre cette forme d’épuisement. Aucun parent n’est parfait, et bonne nouvelle, votre enfant n’a pas besoin d’un parent parfait! Selon des auteurs en psychologie humaniste, un enfant a besoin d’un parent disponible, à l’écoute, qui répond à ses besoins de base et ses besoins affectifs, un parent qui s’intéresse à lui et répare la relation (par ex. s’excuse) lorsque nécessaire. L’éducation d’un enfant ne vient pas avec un mode d’emploi malgré le fait que plusieurs parents le souhaiteraient. Votre enfant est unique, tout comme vous êtes unique en tant que parent et l’apprentissage de la parentalité est un long et beau (on le souhaite!) chemin.
Santé mentale de la femme
L’estime de soi
L’estime est la valeur que l’on se porte comme individu (savoir-être). La confiance, tant à elle, réfère davantage à notre sentiment de capacité ou de compétence (savoir-faire). Ainsi, avoir une bonne estime de soi est, selon Caroline, une des bases principales pour une bonne santé psychologique. Elle accorde une grande importante à la reconnaissance de vos besoins et vous aide à réfléchir à comment y répondre sainement. L’estime peut se travailler de diverses façons, par exemple apprendre à vous respecter, notamment en vous affirmant davantage, mettre vos limites, apprendre à dire non, apprendre à tolérer de peut-être décevoir les autres, etc.
La régulation émotionnelle
Une bonne gestion de ses émotions est également au cœur d’une bonne santé mentale. Apprendre à les reconnaitre, les nommer et les affirmer aux autres se travaille, notamment en psychothérapie. Lorsque la souffrance est mise en mots, elle se traduit moins en maux.
Relations interpersonnelles
Nos relations interpersonnelles prennent une place très importante dans notre vie. Que vous ayez certaines difficultés dans vos relations amoureuses, amicales, familiales, au travail, etc. Caroline peut vous accompagner dans la réflexion de vos relations, et parfois même, de remise en question de relation et vous soutenir dans le cadre d’infidélités ou d’une séparation. Il est également possible de vous aider à mieux comprendre certaines dynamiques, vous aider à vous affirmer, mettre vos limites, et plus encore!
Autres problématiques
Caroline peut également vous aider avec d’autres problématiques telles que l’anxiété, dépression, difficultés professionnelles, difficultés en lien avec l’alimentation et/ou l’image corporelle, etc.